• Amour des Dieux et des mythes.

    De ne pouvoir être consommé c'est un amour qui ne meurt pas,
    M'interdissant tout repos,damnant mes jours et mes nuits;
    A la lueur vacillante des lampes languissantes,je goutais à l'infinie gratitude des anciens remords.
    Puis venant à moi les larmes du tourment,je souffrais dans ma sinistre alcôve,retenant mon souffle,
    Epanchant ma douleur dans la lassitude d'un repos amère.
    Maudit soit à jamais cet amour qui n'en est pas un.
    Telle une soif toujours inépuisée,je n'ai de cesse d'imaginer tes baisers aussi légers que les éphémeres;
    Pourtant c'est une volupté que je ne désire goûter.
    Je rêve à notre union mystique mais cela ne suffit pas à rassasier le gouffre de mon coeur.
    Brûlant mon sang et mon être,c'est un volcan stérile qui n'apporte que d'écoeurant frissons.
    Seul le silence couve mon cruel secret,me berçant du vin des amants.
    Harcelée par des amours libertins,je me perds dans des tourbillons d'étourdissantes orgies;
    J'essaye de retrouver les anathèmes hideux de ces ennivrantes nuits de trouble
    Mais mon ivresse me voile les yeux;C'est à la clarté rouge de mon verre miroitant
    Que,
    Ce soir je bois à mes amours platoniques
    .


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  • Je pose mes mains sur le piano.
    Les Consolations.
    Liszt.
    La n°3.
    Le temps s'arrête au bout de mes doigts.
    Mon annulaire déraille. Une fausse note.
    Un soupir. Tout s'envole.
    Légèreté. Grâce.
    Rester concentrée. Finir le morceau.
    Emportement. Une larme.
    Que j'aime mes mains courant sur ce piano.
    Instrument qui imprime son mouvement à un autre instrument.
    Rien ne me libère plus que de jouer sur ce piano.
    Effleurer, appuyer, caresser,
    Une noire, une blanche.
    Une croche, une ronde,
    .... puis un silence.


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