• Tu n'es qu'un inconnu.
    Je dépose un baiser sur ta joue,
    Ta si douce joue, si pâle, si froide;
    Te regardant dans les yeux, j'y voit la pâleur de tes cieux.
    De légère boucles blondes tombent sur tes tempes.
    Je t'embrasse à nouveau.
    Que j'aime cette joue, sa clarté, sa couleur,
    Ta si séduisante odeur!
    Mes sens s'emportent.
    Je couvre ton visage de mes baisers jusqu'à atteindre tes lèvres;
    Ton charme m'envoûte, il me déroute;
    Je veux t'appartenir, pour une seconde, t'entendre frémir;
    Sentir ta main au creux de ma nuque, decoiffant mes longues mèches.
    Bel inconnu de mes songes, tu vis au rythme de mes battements de coeur,
    Emprisonné dans l'éther de mes nuits, ton image m'entête;
    Quel est ce sortilège qui me fait te voir à chacun de mes pas
    Immortelle rêverie, Ô ne m'oublie pas!

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  • Je rêve de ce magnifique tableau de Turner,
    Une Odysée haute en couleur.
    Sous les coups de pinceaux, mon rêve se nuance a l'infini, Ulysse, ô Ulysse.
    Les vagues emportent la palette de ses mystères.
    Houleuse tempête sur mon coeur, je divague parmis ces superbes nefs;
    Transparentes, presque agacantes.
    Terrassé de douleur, c'est un regard sans vie qui observe au loin
    La mer dechainée, et Ulysse, et son bateau, sans fin.
    La bataille fut perdu. "Personne" l'a remporta.
    Polyphème n'a plus que ses mains pour prier. Son salut attendra.
    "-Ton corps est brisé, ton dieu t'a quitté Polyphème"


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  • Pagliacci ne pleure plus!
    Mes yeux se troublent en entendant tes cris de désespoirs
    Mi-rires, mi-sanglots
    Sublime, pleure! pleure! ris!
    Ecoute le grincement du violon emporter tes peines!
    Je suis ici, dans l'obscurité, t'observant;
    Retenant mon souffle; hors de moi même.
    Bientôt la fin de l'acte; Triste sire!
    Pleure, pleure pagliacci!
    Ris, ris de ton amour brisé
    Ris de cette douleur qui empoisonne ton coeur!
    Le rideau n'est pas encore baissé.

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  •  



     Cause perdue.Je ne veux pas te perdre.
    Ma langue fourche, mes harangues sont fourbes.
    Tout se mêle.
    Deux appels qui se croisent mais ne se rencontrent jamais.
    Anathèmes coupables, se morfondre ne sert à rien.
    Renouveau, horizon.
    Oh mais si loin de l'âge d'or !


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  • Je ne peux rien. Je pensais pouvoir mais je ne peux plus rien.
    Echec.
    Je n'ai fait que rendre tout plus difficile encore.
    Je me suis fait matter sur cette partie là.
    Seule.
    Non, je ne dois pas abandonner! Ce n'est qu' un jeu après tout...


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