• Les fantômes du passé.



    Abscense invisible.
    Déchirure.
    Je l'admirais mais il n'était que chimère, un fantôme, la paleur d'un siècle de tempête.
    Rien qu'un étrange songe qui disparait à la lueur du crépuscule.
    Il n'était que le faible espoir dans lequel j'effleurais ma sinistre délivrance.
    Une bulle d'éther chassant la vile plénitude, la cruelle solitude de ce noble océan entouré de terres gastes de richesses.
    A l'heure où s'eteindront les étoiles du firmament, lorsque sonnera le glas de l'oraison, alors je partirais, voguant vers l'horizon, vers d'autres latitudes , dans le sommeil d'une nef  toutes voiles tendues.
    Et peut être qu'un jour, lorsque le vent rapportera les échos du silence, je reviendrais portant fièrement ma bannière  sur une épave par le temps et la froide écume éprouvée.
    Mes cendres s'envoleront alors avec la brise de l'automne parmis les lambeaux des nuages de coton, balayant les vertes collines, sillonant les sombres forêts d'un continent en ruine.
    Et seulement après seront exorcisés les pauvres fantômes de mon passé.

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