• Entre ces souvenirs mon coeur balance,
    Amour en ruine,ruine d'un âge que je n'ai vécu;
    Tout ce disperse et passe comme les couleurs de l'automne
    Dès que viennent les premières brises glacées de l'hiver.
    Brûle!Brûle mon amour,mon chagrin et ma douleur
    Emporte les cendres de ce coeur qui ne sait aimer,
    De ce coeur qui n'a su avouer
    La réalité d'une histoire hélas! bien vraie,
    L'histoire de la fille qui n'a jamais aimé.
    Une fille triste comme le sont les froides nuits d'hiver
    Lorsque la lune éclaire les rue désertes d'une ville fantôme
    .


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  • Douce clairière,entourée de bois.
    Une fille de l'air allongée dans l'herbe.
    Regardant le ciel,fascinée par cet instant semblant durer tout un siècle,
    Le vent joue à balayer l'herbe,sillonne,plie et dresse tout autour d'elle,
    Un monde qui lui appartient.Le soleil chauffant sa peau,
    Elle rêve d'autres horizons,d'après midi d'été auprès d'un grand chêne,
    Les pieds nus foulant la terre et la mousse comme matelas;
    Mais ce siècle ne dure qu'une seconde,une seule.


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  • Sombre brouillard rôdant sur ma vie,que le soleil perce tes sinistres lambeaux gris;
    Pâle lueur du crépuscule,soit mon faible espoir.
    Tous les jours,le fossé qui me sépare de la réalité s'elargit;
    Aujourd'hui,il est trop tard pour repasser de l'autre coté.
    Seule du coté des songes,je revis mille fois la même illusion
    Sans pouvoir rien faire pour en changer le cours;
    Pétrifiée,je ne comprends rien à la toile de mes pensées,je ne trouve pas d'ordre à cet enchevêtrement de folie.

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  • Je suis ce qu'on appelle une poète à ses heures perdues,
    Mais des heures vraiment perdues,
    Lorsque au plus profond de mes nuits,dans les plus profondes ténèbres de mon esprit,
    Lorsque que je me sens seule et que j'ai froid;
    Ces heures ou plus personne n'est là pour me rappeler que j'existe;
    Quand plus rien ne me dit que je suis là,à la frontière de mes cauchemars et de l'oubli,
    A la frontière de la réalité et de ma vie;
    C'est là que mon âme a besoin de coucher sur le papier
    Ses sinistres embruns.


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