• Parfums entêtant, senteurs ennivrantes, touchers soyeux.
    Manège de mes sens, troublant.
    Tourne, tourne ma tête.
    Dans le boudoir de mes plaisirs, tout se mêle et s'enmêle.
    Rien que ton souffle haletant au creux de mon cou brûlant,
    Rien que ta peau suave auprès de mon corps.
    Tes murmures voilés sont autant de caresses fiévreuses.
    Mes lèvres t'embaument de baisers,
    Elles ne réclament que ta concupiscence.
    Plaisirs charnels, qui s'étendent à mes pieds,
    J'effleure de ma main ta volupté.
    Soupirs, sourires, regards.
    Où est la direction de ce doux chemin?
    Au coeur de ce fantasme d' Air, mes yeux ne désirent que toi.
    Le corps alangui sur des coussins de velours,
    Je t'observe paresseusement.
    Alors quand daigneras-tu te soumettre à tous mes crimes?
    Fermes la porte, my playground love...


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  • Ô vertes collines
    Ô vertes forêts
    Accueillez en vos seins
    Les dépouilles des mals aimés
    Les froids étendars de la gloire passée
    Les vieilles écorchures d'un âge oublié


    Ô profonds océans
    Ô sereine mer
    Que les vestiges des ces nefs
    En vos corps ne soient pas égarées
    Que les poussières des hommes du port
    Soient mêlées à votre sang


    Aride terre
    Cruelles montagnes
    Faites rejaillir l'eau trop longtemps tarie
    Partagez la vie éternelle de vos paires

    Ciel étoilé
    Nuages de coton
    Que dans vos bras naissent les terribles tempêtes
    Et que dans vos yeux
    Vivent et meurent les malheureux.


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  •  


    Pieds nus, je marche sous le ciel anthracyte.
    Sous ce ciel noir.
    La terre encore humide s 'affaisse sous mes pas.
    Aucun bruit, aucun bruissement alentour.
    Seulement les hurlements du vent dans les troncs des arbres morts,meurtris par un hiver trop long.
    Seulement un grondement lointain,sourd et grave.
    La colère gronde dans mon coeur comme les lames de fond d'une mer déchainée.
    La porte des songes est close.
    Je me souviens de cette peur sans nom, de cette peur grandissante qui balaye les âges de cette terre.
    L'aube se lève.
    Enfin.
    L'aube de mes jours se lève sur la voûtes des arbres.
    L'orée n'est plus loin.
    Le jour se flétrie, et je m'égare, dans la forêt changeante de mes humeurs.
    Les feuilles trop longtemps distillées par la pluie et le vent s'envolent.
    Et j'oublie.


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  • Voici un petit texte écrit par une personne à laquelle je tiens énormement mais qui ne connait pas encore sa vraie valeur:





    Ce soir est un soir comme tant d'autres
    Bercé par le son d'une musique accoustique
    Je regarde ces murs vides
    Pas de photos, pas d'affiches
    Tout s'est envolé avec le temps
    Tout ce chemin parcouru
    Et aujourd'hui verser des larmes pour un oui, pour un non
    Le bonheur n'est pas au bout du chemin
    Il est comme ces rêves de gosses
    Jamais concrétisés
    Mais maintenant je suis avec toi
    Main dans la main
    Face à ce funeste destin.


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