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Par tara131 le 21 Décembre 2006 à 20:53
Parfums entêtant, senteurs ennivrantes, touchers soyeux.
Manège de mes sens, troublant.
Tourne, tourne ma tête.
Dans le boudoir de mes plaisirs, tout se mêle et s'enmêle.
Rien que ton souffle haletant au creux de mon cou brûlant,
Rien que ta peau suave auprès de mon corps.
Tes murmures voilés sont autant de caresses fiévreuses.
Mes lèvres t'embaument de baisers,
Elles ne réclament que ta concupiscence.
Plaisirs charnels, qui s'étendent à mes pieds,
J'effleure de ma main ta volupté.
Soupirs, sourires, regards.
Où est la direction de ce doux chemin?
Au coeur de ce fantasme d' Air, mes yeux ne désirent que toi.
Le corps alangui sur des coussins de velours,
Je t'observe paresseusement.
Alors quand daigneras-tu te soumettre à tous mes crimes?
Fermes la porte, my playground love...
3 commentaires -
Par tara131 le 13 Novembre 2006 à 23:16
Ô vertes collines
Ô vertes forêts
Accueillez en vos seins
Les dépouilles des mals aimés
Les froids étendars de la gloire passée
Les vieilles écorchures d'un âge oubliéÔ profonds océans
Ô sereine mer
Que les vestiges des ces nefs
En vos corps ne soient pas égarées
Que les poussières des hommes du port
Soient mêlées à votre sangAride terre
Cruelles montagnes
Faites rejaillir l'eau trop longtemps tarie
Partagez la vie éternelle de vos paires
Ciel étoilé
Nuages de coton
Que dans vos bras naissent les terribles tempêtes
Et que dans vos yeux
Vivent et meurent les malheureux.
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Par tara131 le 13 Novembre 2006 à 23:06
Pieds nus, je marche sous le ciel anthracyte.
Sous ce ciel noir.
La terre encore humide s 'affaisse sous mes pas.
Aucun bruit, aucun bruissement alentour.
Seulement les hurlements du vent dans les troncs des arbres morts,meurtris par un hiver trop long.
Seulement un grondement lointain,sourd et grave.
La colère gronde dans mon coeur comme les lames de fond d'une mer déchainée.
La porte des songes est close.
Je me souviens de cette peur sans nom, de cette peur grandissante qui balaye les âges de cette terre.
L'aube se lève.
Enfin.
L'aube de mes jours se lève sur la voûtes des arbres.
L'orée n'est plus loin.
Le jour se flétrie, et je m'égare, dans la forêt changeante de mes humeurs.
Les feuilles trop longtemps distillées par la pluie et le vent s'envolent.
Et j'oublie.
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Par tara131 le 15 Septembre 2006 à 15:58
Voici un petit texte écrit par une personne à laquelle je tiens énormement mais qui ne connait pas encore sa vraie valeur:Ce soir est un soir comme tant d'autres
Bercé par le son d'une musique accoustique
Je regarde ces murs vides
Pas de photos, pas d'affiches
Tout s'est envolé avec le temps
Tout ce chemin parcouru
Et aujourd'hui verser des larmes pour un oui, pour un non
Le bonheur n'est pas au bout du chemin
Il est comme ces rêves de gosses
Jamais concrétisés
Mais maintenant je suis avec toi
Main dans la main
Face à ce funeste destin.
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