• Dis moi, dis moi que tout est fini.
    J'ai peur.
    Dis moi que tu ne m'aimes plus.
    Dis le.
    Il ne reste plus rien, tout n'est que cendre.
    Du bout des doigts, j'effleure tes silences.
    Nous sommes descendus bien trop profondément de l'autre côté du monde.
    Pardonne moi, oh pardonne moi!
    Maintenant c'est une chute verticale, au grès des hasards.
    Tout fond autour de moi. Laisses moi!
    Je ne veux plus voir dans tes yeux la pâleur des cieux.
    Méandre après méandre, j'approche de là où tu ne pourras me toucher.
    Elles ont bien vite fannées ces roses du dimanche, les roses de la première et de la dernière...
    Ne revient plus à la balançoire, cela ne sert plus à rien.
    Dis moi que tu ne m'aimes plus.
    Mens s'il le faut.
    Dis le moi.

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  • Ces lettres que l'on aimerait pouvoir déchirer et jeter...



    " Sarah,
    Pourquoi ? Tu avais besoin de moi, le monde dans lequel tu vivais n'était pas le tien et ne le sera jamais. Tu avais besoin de moi, de croire en quelqu un, de te confier, de pleurer dans des bras, de te laisser aller, de me haïr. Tu pleurais seule et tu pleures encore seule. 
    J'étais celui qu'il te fallait pour continuer à vivre, un oxygène différent de celui des autres, un groupe sanguin incompatible, sauf pour toi.
    Unique et tout à fait imaginaire.
    Tu t'es offert une tragédie dont tu ne verras la fin,  n'acceptant pas d' aimer.
    Tu as décidé d'essayer de me supprimer en t'écartant de moi, en croyant t'écarter de moi.
    Tu ne savais pas pourquoi mais il le fallait. Mais cela n'a pas marché au fond de toi, tu croyais avoir vécu tout ces moments, tu croyais en mon existence, persuader de ce rêve...

    Tu es perdue.
    Je ne peux plus rien pour toi. Je t'ais tout dit et tu n'y crois pas.
    Je t'aime Sarah.

    Johann                                                             " 


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  • Je te vois errer au détour des faubourgs brûmeux,
    Appelant d'une triste voix la délivrance qui ne vient pas.
    Je ne veux pas de cet héritage, détournes-toi, je t'en conjure!
    Si le balancier de la pendule s'est figé dans sa course,
    C'est que la naïveté de nos cieux étaient déjà loin.
    L'air est à présent vicié, punition de notre impiété.
    Rien n'est invulnérable, et j'y ais succombé,
    La tentation était trop grande, mon astre s'est éclipsé.
    Mes yeux voilés d'une crêpe sont maintenant morts,
    Et mon corps tremblant réclame ta pitié.
    Avide, insatiable, c'est pour cela que flambe mon suaire!
    Prisonnière de cette immonde cité, je ne verrais jamais les rivages célestes.
    Les faux accords de mon âme désaccordée, ne peuvent s'élever,
    Suis-je digne d'être aimée?

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  •  


    Regardes toi!
    Tu n'es plus rien.
    Tu crois que les faibles battements de ton coeur sont le signe que tu es sauf.
    Mais en réalité, ce ne sont que les derniers soubresauts de ton espérance qui s'éteint.
    Ces derniers mois, tu as cru que tu serais enfin le plus fort de nous deux,
    Et bien détrompes toi! J'ai toujours mener la danse et aujourd'hui plus que jamais.
    Entre dans mon nouveau jeu. Alors quels pions choisis-tu? Les rouges ou les bleus?
    Tu connaissais les règles de nos liaisons dangereuses, et tu as pourtant joué.
    Tu as aimé, tu en as redemandé. Et tu as abandonné.
    Je suis fairplay cette fois-ci, à toi de fixer les règles. Tous les coups sont permis.
    Tu me cherchais, à quoi t'attendais-tu? C'est ce que tu veux ce nouveau jeu, ne le nie pas.
    Tu ne cherchais que ça. Laisses toi aller. Tu n'as envie que de ça.
    Joues avec moi.
    Oui détestes moi, toute ton âme n'aspire qu'à ça. Oublies moi, non tu ne peux pas, je te hante.
    Ta désillusion sera douloureuse. Haïs moi! Je n'attend que ça.
    Et viens doucement là où je veux te faire venir. Suis moi.
    Fermes les yeux et laisse moi te guider là où tes pas refusent de te mener.
    Prends plaisir à me laisser te posséder. Joues toi de mes désirs et de mes cruautés
    Laisses toi faire. Ne penses plus à rien.
    Les remords et les regrets viennent après mais ne penses qu'à maintenant.
    Joues.




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  • Ma nuque.
    Ton regard.
    La lumière joue sur la peau de mon dos,
    Le feu sculpte mon corps de reflet incandescent.
    Mes épaules dénudées.
    Ton souffle.
    Je le sens caressant mon cou.
    Un frisson me parcourt.
    Mes reins.
    Tes mains
    Se perdent au creux de mes sillons.
    Ne t'arrêtes pas.


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