• Amour des Dieux et des mythes.

    De ne pouvoir être consommé c'est un amour qui ne meurt pas,
    M'interdissant tout repos,damnant mes jours et mes nuits;
    A la lueur vacillante des lampes languissantes,je goutais à l'infinie gratitude des anciens remords.
    Puis venant à moi les larmes du tourment,je souffrais dans ma sinistre alcôve,retenant mon souffle,
    Epanchant ma douleur dans la lassitude d'un repos amère.
    Maudit soit à jamais cet amour qui n'en est pas un.
    Telle une soif toujours inépuisée,je n'ai de cesse d'imaginer tes baisers aussi légers que les éphémeres;
    Pourtant c'est une volupté que je ne désire goûter.
    Je rêve à notre union mystique mais cela ne suffit pas à rassasier le gouffre de mon coeur.
    Brûlant mon sang et mon être,c'est un volcan stérile qui n'apporte que d'écoeurant frissons.
    Seul le silence couve mon cruel secret,me berçant du vin des amants.
    Harcelée par des amours libertins,je me perds dans des tourbillons d'étourdissantes orgies;
    J'essaye de retrouver les anathèmes hideux de ces ennivrantes nuits de trouble
    Mais mon ivresse me voile les yeux;C'est à la clarté rouge de mon verre miroitant
    Que,
    Ce soir je bois à mes amours platoniques
    .


    votre commentaire


  • Abscense invisible.
    Déchirure.
    Je l'admirais mais il n'était que chimère, un fantôme, la paleur d'un siècle de tempête.
    Rien qu'un étrange songe qui disparait à la lueur du crépuscule.
    Il n'était que le faible espoir dans lequel j'effleurais ma sinistre délivrance.
    Une bulle d'éther chassant la vile plénitude, la cruelle solitude de ce noble océan entouré de terres gastes de richesses.
    A l'heure où s'eteindront les étoiles du firmament, lorsque sonnera le glas de l'oraison, alors je partirais, voguant vers l'horizon, vers d'autres latitudes , dans le sommeil d'une nef  toutes voiles tendues.
    Et peut être qu'un jour, lorsque le vent rapportera les échos du silence, je reviendrais portant fièrement ma bannière  sur une épave par le temps et la froide écume éprouvée.
    Mes cendres s'envoleront alors avec la brise de l'automne parmis les lambeaux des nuages de coton, balayant les vertes collines, sillonant les sombres forêts d'un continent en ruine.
    Et seulement après seront exorcisés les pauvres fantômes de mon passé.

    votre commentaire